médicaments hormonaux, les oestrogènes de synthèse

La France est le 4ème consommateur mondial de médicaments. Qu’ils soient à usage humain ou vétérinaire, la France est le 1er marché de l’Union Européenne.

Les États-Unis sont de loin les premiers consommateurs de médicaments (51 % du total), devant l’Europe (25 %) et le Japon (15 %).

65% de Français boivent l’eau du robinet tous les jours. Mais y a-t-il des risques pour la santé à boire quotidiennement l’eau qui sort de nos canalisations ?

De très nombreux résidus d’hormones issus des pilules contraceptives, des médicaments consommés ou jetés, ou des produits utilisés dans l’élevage, se retrouvent dans les eaux usées via les urines et les matières fécales, et finalement, en bout de chaîne, dans notre eau de boisson et nos aliments. Le problème c’est que ces substances sont des perturbateurs endocriniens parmi les plus actifs, au même titre que les bisphénols A, le chlordécone, les PCB, les phtalates, et quantité de pesticides, qui perturbent le développement normal et le bon fonctionnement de l’organisme, et qui sont impliqués dans l’augmentation très forte de nombreuses maladies constatées au niveau mondial depuis quelques décennies.

Malgré les progrès, les stations ne peuvent retenir tous les micro-polluants, présents parfois au nanogramme.

Depuis plusieurs années, la communauté scientifique et les pouvoirs publics s’interrogent sur la présence dans l’eau, à l’état de traces, de résidus de médicaments et leurs effets sur notre santé.

Les résidus de médicaments dans l’eau sont l’un des thèmes récurrents en santé environnementale (ondes électromagnétiques, nanomatériaux, autres substances émergentes) mis à l’actualité.

“La présence de traces de substances médicamenteuses ou de leurs dérivés a été largement établie à l’échelle mondiale, en particulier dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols”, souligne l’Académie nationale de pharmacie française dans un rapport rendu à l’automne 2008. Toutes les eaux sont contaminées, y compris celles “destinées à la consommation humaine”.
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A qui la responsabilité?
– La pollution provient d’une part des humains, des urines et des selles humaines, évacuées dans les eaux domestiques, où se retrouvent aussi des médicaments non utilisés dont, malgré les systèmes de collecte, une partie est directement jetée dans les toilettes ou les égouts.

– Les hôpitaux seraient responsables de 15 à 20 % des restes de médicaments retrouvés dans la nature. Et ce, même s’ils disposent de leur propre réseau de traitement car leurs déchets contiennent des molécules médicamenteuses spécifiques. Ces derniers, qui utilisent en grande quantité non seulement des médicaments, mais aussi des molécules de diagnostic et des réactifs de laboratoire, sont les principaux responsables de la dissémination de produits anticancéreux et radio-pharmaceutiques, qui se retrouvent, avec les excréments des malades, dans leurs effluents. Une étude, conduite par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), a montré que des molécules anticancéreuses très actives, présentant “un danger potentiel pour la santé humaine et l’environnement”, sont présentes “à des quantités non négligeables” dans les effluents hospitaliers, mais aussi en aval de la station d’épuration qui recueille ceux-ci.

– Les élevages agricoles et piscicoles gros consommateurs d’antibiotiques et d’hormones de croissance. Avec les traitements d’antibiotiques ou d’hormones donnés aux animaux et poissons… des traitements qui peuvent être déversés directement dans l’environnement en aquaculture ou par l’épandage de purins et lisiers sur les sols.

-Les industries de production de médicaments. Si elles disposent de leurs propres stations d’épuration, il y a des rejets, réduits mais ils existent.

– Les stations d’épuration. Par leurs rejets et leurs boues. Malgré les progrès, les stations ne peuvent retenir tous les micro polluants, présents parfois au nanogramme.
Toutes les eaux d’évacuation, d’origine domestique, industrielle ou hospitalière, sont pourtant traitées – du moins dans les pays développés – par des stations d’épuration. Mais ces installations, qui éliminent les pollutions azotées, carbonées ou phosphorées, n’ont dans leur cahier des charges aucune obligation concernant les résidus médicamenteux.

Des résidus de médicaments dans l’eau et par nature dans les repas dangereux pour notre santé!
Parmi les plus dangereux, il y a les résidus de médicaments hormonaux, les œstrogènes de synthèse comme le diéthylstilbestrol (DES), les pesticides organochlorés (chlordécone), le bisphénol A contenu dans les biberons et dans le revêtement intérieur des boîtes de conserve et les canettes, les phtalates également utilisés comme plastifiant dans les biens de consommation et les dispositifs médicaux ( seringues jetables, matériel de perfusion dispositifs inplantables), le nonylphénol utilisé comme additif des plastiques, le tributylétain, les dioxines, les PCB, les produits chimiques utilisés comme filtres anti-UV, le paraben, les antioxydants employés dans les cosmétiques, les produits utilisés comme conservateurs dans les aliments, des produits chimiques bromés utilisés comme retardateurs de flammes dans le mobilier et les ordinateurs……

Même si les concentrations dans l’eau sont très faibles, il est démontré que certains de ces résidus de médicaments ont des effets mesurables sur différentes espèces aquatiques (en particulier poissons et batraciens).
Les résidus de médicaments sont donc considérés comme des polluants émergents susceptibles d’affecter la qualité des milieux aquatiques. La vigilance vis-à-vis de ces produits est donc nécessaire.

Comment faire pour limiter les risques ?
C’est une question de coût pour les stations d’épuration!

Cette situation est due à des questions de coût et non de technique, puisqu’il existe des procédés de filtration ultrafine par des systèmes membranaires utilisés pour le dessalement de l’eau de mer, ou de piégeage par du charbon actif. Selon les classes de médicaments, l’efficacité du traitement des eaux usées varie de près de 100 % à… 0%.

Au-delà de ces éléments qui interpellent les professionnels de santé et ceux de l’industrie pharmaceutique, la question des résidus de médicaments dans l’eau constitue aussi un enjeu technique pour les professionnels de l’eau et de l’assainissement. Ceux-ci doivent en effet élaborer des stratégies visant à les piéger à la source (collecte séparée par exemple) et/ou développer des procédés épuratoires susceptibles d’arrêter les molécules potentiellement dangereuses dans les stations d’épuration et dans les usines de production d’eau potable.

Quels sont les risques pour notre santé ?
Les concentrations, indique l’Académie de pharmacie, peuvent atteindre plusieurs centaines de microgrammes (millionièmes de gramme) par litre dans les effluents et les eaux résiduaires urbaines, et quelques nanogrammes (milliardièmes de gramme) par litre dans les eaux superficielles, les eaux souterraines et les eaux de consommation.

Le problème est que les effets de l’ingestion régulière de faibles doses sur une longue période – toute une vie -, ainsi que du mélange des molécules dans un “cocktail thérapeutique” incontrôlé, sont aujourd’hui totalement inconnus. Il existe des milliers de différentes molécules …
Nous en sommes au stade de l’évaluation des risques sanitaires”, commente Jean-Nicolas Ormsby en 2009, du département d’expertises en santé, environnement et travail de l’Afsset.
On sait toutefois que, chez certains poissons, des substances médicamenteuses, en particulier hormonales, peuvent provoquer une altération des caractères sexuels, voire un changement de sexe.

Le problème, c’est qu’aucun seuil de toxicité n’a été établi jusqu’à présent, ni au niveau national ni sur le plan européen. Déjà, en 2008, l’Académie de pharmacie assurait que “la présence de traces de substances médicamenteuses et de leurs dérivés ou métabolites a été largement établie à l’échelle mondiale en particulier dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols”.

Le rapport de l’Anses affirme également que les milieux naturels sont contaminés : dans les analyses faites dans les eaux superficielles (cours d’eau, rivières, fleuves), 87 % des échantillons contiennent des résidus de médicaments.

Que pouvons nous faire?

  1. Ne pas jeter des médicaments dans le WC. Portez vos médicaments non utilisées chez votre pharmacien.
  2. Il faut à double titre réduire la surconsommation des médicaments surtout chez les personnes retraitées
    La surconsommation n’est pas bon pour la santé du patient ni pour notre environnement!
  3. Des alternatives naturelles existent pour un grand nombre de maladies
    https://www.mieux-vivre-autrement.com/apprenez-a-diminuer-votre-consommation-de-medicaments.html

Phytothérapie
Les plantes médicinales regorgent de principes actifs que l’organisme va « reconnaître » et  assimiler rapidement, puisque dénuées de procédés chimiques de synthèse.
Chaque plante a une action spécifique. En les combinant, leurs bienfaits se conjuguent, permettant de traiter divers maux courants.
http://www.soignerparlesplantes.fr/

Se soigner avec les huiles essentielles
Les huiles essentielles sont à la mode, sentent bon… et ont surtout des vertus thérapeutiques ! Elles soignent stress, insomnie, douleur dentaire, toux, bouffée de chaleur, baisse de libido et même durillons… Conseils pour faire bon usage de l’aromathérapie au quotidien.
http://www.medisite.fr/aromatherapie-25-huiles-essentielles-qui-soignent.1639.89.html

La France est championne toutes catégories de consommation de médicaments. Les effets secondaires et les erreurs de prescription sont à l’origine de milliers de décès chaque année.

Elles sont souvent simples et inoffensives. Ce n’est pas beaucoup relayé par les acteurs importants de la société. Le monde politique, le corps médical et les médias sont unis pour vanter les bienfaits sanitaires et les retombées économiques de l’industrie pharmaceutique française. Ils oublient au passage la responsabilité qu’ils partagent pour les milliers de cas de décès déplorés chaque année.

Les usines de traitement de l’eau laissent passer des résidus de substances médicamenteuses. Sachez que certains filtres que l’on installe chez soi sur son robinet, permettent d’en éliminer une partie, ce que ne font pas les carafes filtrantes par exemple.

Ceci dit, les carafes filtrantes permettent d’éliminer de nombreux autres résidus que sont les nitrates et les pesticides, polluants dont les effets nocifs sur la santé ont largement été démontrés.

Sources:
http://www.lavoixdunord.fr/47201/article/2016-09-19/residus-medicamenteux-une-pollution-insidieuse

http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/les-plans-d-action-nationaux/article/plan-national-sur-les-residus-de-medicaments-dans-les-eaux-pnrm-2010-2015

http://www.eau-poitou-charentes.org/Les-residus-de-medicaments-dans-l,373.html

http://www.graie.org/eaumelimelo/Meli-Melo/Questions/Les-medicaments-dans-l-eau/

http://www.graie.org/eaumelimelo/Meli-Melo/Questions/Les-medicaments-dans-l-eau/

http://www.bioaddict.fr/article/sante-la-menace-des-hormones-medicamenteuses-dans-l-eau-du-robinet-et-l-alimentation-a1140p1.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/02/l-alarmante-pollution-de-l-eau-par-les-medicaments_1149551_3244.html

https://www.lyoncapitale.fr/Journal/France-monde/Actualite/Sante/Eau-du-robinet-des-pilules-trop-faciles-a-avaler

http://www.e-sante.fr/eau-robinet-contient-traces-medicaments/breve/1265

http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/surconsommation-de-medicaments-le-danger-pour-les-retraites_2382826.html

https://www.mieux-vivre-autrement.com/apprenez-a-diminuer-votre-consommation-de-medicaments.html

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=10-plantes-soulager-mal-de-tete