La communauté d’agglomération a décidé seule de mettre un terme au contrat qui la liait à la société privée jusqu’en 2022. Une première dans l’histoire de la gestion française de l’eau.

Pour Pierre Moscovici, la coupe était pleine. Le président PS de la communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard a pris la décision historique de rompre en cours de route le contrat qui le liait à la société de gestion des eaux Veolia jusqu’en 2022.
En cause : les prix jugés trop élevés proposés par la société privée à ses administrés.

Cette décision est qualifiée d’historique car c’est la première fois qu’un contrat est rompu avant son terme. D’autres villes ont repris les rênes de la gestion de l’eau mais jusqu’ici, elles avaient attendu l’échéance du contrat qui les associait à l’entreprise privée concernée pour ne pas le renouveler. C’est par exemple ce qu’avait fait Bertrand Delanoë à Paris en 2008.

D’autres ont opté pour la renégociation des tarifs de l’eau. Des villes comme Lyon, Bergerac ou Libourne ont ainsi obtenu des rabais compris entre 16% et 30%.

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