Le sommet « off »

En marge du FME plus de 2 000 militants d’Organisations non gouvernementales, d’associations ou de fondations sont rassemblés dans le Forum Alternatif Mondial de l’Eau (FAME). Emmanuel Poilane, directeur de la fondation France Libertés, s’insurge contre le fait que le FME fasse la part belle à des multinationales françaises telles que Suez, Véolia ou Saur. Et les politiques français ne montrent pas leur intérêt pour la problématique mondiale de l’eau. Il regrette que le Premier ministre François Fillon soit parti après son discours d’ouverture qui devait être prononcé par le Président Nicolas Sarkozy. « Ça montre bien qu’en France on n’en a rien à faire de la volonté politique de l’eau. On laisse juste la mainmise à Suez et Veolia », s’insurge-t-il. Pour lui, les multinationales privées notamment françaises veulent accaparer le marché mondial de l’eau.

« Aujourd’hui, c’est le privé qui s’en empare parce qu’il y a un abandon de la politique, explique-t-il. La société se construit autour de l’eau et aujourd’hui on a l’impression que c’est juste une marchandise comme une autre, que les privés s’octroient en fonction de leur puissance. C’est absolument inadmissible ! » Une nuance, pourtant : la privatisation de la gestion de l’eau reste pour lui un fait très franco-Français. Dans le monde, elle est publique à 90%. « Les multinationales investissent rarement leur argent. Elles sont de plus en plus opérateurs et financent rarement », affirme Xavier Leflaive, spécialiste de l’eau à la direction de l’environnement de l’OCDE.

— fin de citation —   source

L’enjeu de l’eau c’est une question vitale d’intérêt public. L’eau ne semble pas intéresser le gouvernement, qui préféré se focaliser sur le thème de l’insécurité en France !

En ce moment le nombre des chômeurs continue à augmenter.  On compte en février 2012  2,87 millions de chômeurs, en hausse de 0,2% sur un mois et de 6,2% sur un an.

Cela paraît ironique quand le président en exercice, M. N. Sarkozy,  nous annonce (cette semaine) devant les caméras,  que la France sort de la crise!

Cet exemple montre bien que le gouvernement se préoccupe pas du tout pour défendre l’intérêt public voire le service public, comme par exemple celui de la gestion de l’eau et de l’assainissement, bien au contraire!

C’est un vrai scandale public carrément ignoré par les grands médias!